Sur notre territoire, ce sont 120 points écoutes qui sont réalisés chaque année par les agents (60 constants et 60 sur 240 répétés tous les 4 ans). L’objectif est d’évaluer les tendances des oiseaux communs des milieux ouvert d’altitude. Une base de données communes aux Parcs nationaux a aussi été mise en place.
Les premiers résultats montrent que les espèces non-spécialistes sont en hausse en montagne (Linotte mélodieuse par exemple) ou stable (Tarier des prés, alors qu’il est en forte baisse en plaine). Le réchauffement climatique devrait permettre la montée en altitude de plus d’espèces, en particulier celles inféodées au ligneux avec la progression du couvert forestier, de la lande et de la déprise de certains sites. A l’inverse, les espèces spécialistes de montagne, des milieux froids et enneigés, la tendance serait négative. Le Pipit spioncelle, le plus commun, est en baisse légère (-5% sur 10 ans) et l’Accenteur alpin en forte baisse en France (-50%) mais stable dans les Pyrénées, pour l’instant. Le réseau de surveillance offre un suivi de qualité dont les résultats seront affinés sur le long terme.